J'ai la CADASIL mais je ne suis pas la CADASIL
Proches aidants, prenez soin de vous!
À vous aidants naturels

Avant d'aller vous-mêmes manger les pissenlits par la racine
Ma mère a voulu garder mon père à la maison jusqu’à la toute fin et je crois que même si ce fut une bonne chose pour lui ce fut le début de la fin pour elle.
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Ma mère avait vingt printemps de moins que mon père et quand celui-ci est décédé après une trop longue agonie (démence vasculaire de 2000 à 2011) , malgré notre aide financière et notre gras de bras, elle était rendue au même âge physique que lui.
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Puis, pour en ajouter à la tragédie, 9 ans plus tard, à 64 ans, la Faucheuse l’a cueillie. Au moins, elle n’aura pas eu le temps d’apprendre que ses trois enfants et ses petits-enfants avaient tous la malchance d’avoir peut-être la CADASIL… (think positive!)
À vous qui aimez un être qui dépend totalement de vous, n’oubliez pas que vous aussi vous n’avez qu’une vie à vivre.
Aussi, n’oubliez pas que la personne aimée ne souhaite sûrement pas que vous vous tuez pour elle.
Même s’il n’y a rien de drôle dans cette situation, chez nous on a réussi à en rire à la toute fin :
FOUS RIRES ASSURÉS : LES DERNIERS SIX HEURES DE MON PÈRE TRÉPASSÉ ET ENCORE AVEC NOUS...
Des ressources québécoises (pas la panacée!):
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Appelez Info-Social 811 pour obtenir de l’aide ou de l’information concernant votre santé mentale ou celle d’un proche.
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Appelez le service d’urgence 9-1-1 si vous craignez pour votre sécurité ou celle d'un proche, ou pour obtenir une assistance immédiate.
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Appelez la ligne d’aide et de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553) si vous pensez au suicide ou vous vous inquiétez pour un proche.
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Votre CLSC pour du soutien à domicile
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Accessible à tous:
J’ai trouvé sur le net: