Jusqu'à maintenant, mes lésions cérébrales causées par la CADASIL qui a tué lentement mon père, elles ne m'envoient pas encore dans ce périlleux déclin des fonctions cognitives. Je vais me croiser les doigts pour que ça en soit ainsi longtemps!
Il y'a 4 ans, avant de savoir que j'avais vraiment un problème de santé plus grave que des cycles menstruels compliqués, je n'aurais pas pu être autant affirmative sur ma condition cognitive. Après tout, j'étais 24 heures sur 24 prise avec des violents maux de tête dits migraines avec aura, sans rien pour m'aider à les faire partir (le Tylenol, le tiger balm et les tisanes calmantes ça changeait rien pentoute), donc ma mémoire et ma concentration j'en avais juste plus du tout. En ce qui concerne mon jugement, je ne pense pas l'avoir perdu encore et pour le moment je suis toujours capable de faire l'apprentissage de nouvelles choses sans difficulté, Par conséquent, j'ai très bon espoir de n'être pas atteinte de démence vasculaire aux jours d'aujourd'hui (mon pléonasme préféré).
Actuellement, avec les bons soins palliatifs, je me dis que je peux sûrement ne pas du tout perdre la boule avant que mon jeune obtienne un ou deux diplômes universitaires, Je me convaincs presque quand mon Xavier sera devenu un homme, la docteure chercheure Fanny Elahi aura enfin réussi avec son gang à trouver un moyen de guérir cette maladie. Pour moi, il sera trop tard c'est certain, mais pas pour mon gars!
Eh oui! Il faut vivre d’espoir pour vieillir en paix!
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